[ACTU PARTENAIRES] Ressources CNRS autour du Covid-19
Comment la crise du Covid-19 a aggravé les écarts de réussite scolaire
Une équipe de recherche internationale en psychologie, coordonnée par le Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage (Université de Poitiers/CNRS), a publié le 27 septembre 2021 dans la revue Nature Human Behaviour un article portant sur l’impact de l’enseignement à distance sur les inégalités scolaires. L’équipe s’est appuyée sur des études interdisciplinaires (psychologie sociale, psychologie cognitive, sociologie) menées dans différents pays et propose un modèle intégratif permettant de comprendre comment les fermetures d’écoles ont exacerbé les inégalités scolaires liées à l’origine sociale.
Comment le Covid-19 perturbe-t-il notre odorat ? | La parole à la science #PodcastCNRS
Alors qu’une large part des personnes atteintes du Covid-19 présentent des troubles de l’odorat, la neuroscientifique Camille Ferdenzi nous explique dans ce podcast les diverses façons dont le virus peut altérer ce sens, mais aussi comment le retrouver grâce à la rééducation olfactive.
🎙️ Camille Ferdenzi est chargée de recherche CNRS au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS/Inserm/Univ. Lyon 1 Claude Bernard)
Covid-19 : découverte des mécanismes de l’anosmie à court et à long terme
La perte de l’odorat, ou anosmie, est l’un des symptômes précoces les plus fréquents de la Covid-19. Les mécanismes impliqués dans cette anosmie étaient jusqu’ici non élucidés. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm, d’Université de Paris et de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, ont élucidé les mécanismes impliqués dans la perte d’odorat chez les patients infectés par le SARS-CoV-2 aux différents stades de la maladie. Ils ont découvert que le SARS-CoV-2 infecte les neurones sensoriels et provoque une inflammation persistante de l’épithélium et du système nerveux olfactif. Par ailleurs, chez certains patients porteurs de manifestations cliniques persistantes, l’anosmie présente est associée à une inflammation prolongée de l’épithélium et du système nerveux olfactif et à la présence durable du virus dans l’épithélium olfactif. Ces résultats ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine, le 3 mai 2021.
Une nouvelle méthode de mesure de la liaison de SARS-Cov-2 sur des cellules vivantes
Dans une publication parue dans la revue Cell Chemical Biology, l’équipe de Ralf Jockers de l’Institut Cochin (Unité Inserm 1016 / CNRS / Université de paris) rapporte une nouvelle méthode pour détecter la liaison physique entre la protéine Spike du SARS-CoV-2 et son récepteur d’entrée dans les cellules, la protéine ACE2, sur des cellules vivantes. Ce test pourrait permettre l’identification de molécules thérapeutiques et des études mécanistiques essentielles dans la recherche d’un traitement contre la COVID-19.
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